Renseignements divers
Club / Bateau |
Wind Dancer
|
Y aller |
Organisation directe avec le bateau.
Vol Paris-Huston -San José |
Décalage |
-7h |
Meilleure période |
Tout l'année |
Type de plongée |
Bord de récifs, immergés, dans le bleu |
Points forts |
Pélagiques. |
Points faibles |
Loin, pas de couleurs |
Autre fiche |
Voyage 2008 |
Film / Photos |
oui / non |
Commentaires BMPP du 15/05/11
:
Costa Rica
2011
Deuxième voyage au Costa Rica, mais époque différente, et bateau
différent.
J’étais resté sur ma faim lors de mon premier voyage à Coco en novembre
2008, aussi quand l’occasion m’a été donnée de repartir, j’ai décidé de
retenter le coup.
Avril est le début de la saison des pluies (avril/novembre) ; comme je
l’avais souligné lors de mon premier CR de 2008, au Costa Rica, il
pleut beaucoup, et à Coco encore plus (7m d’eau / an). En quoi cela
peut influer sur la qualité des plongées, difficile de le dire, mais en
tout cas, j’ai eu une météo nettement plus clémente lors de ce voyage :
mer calme pour les deux traversées, et beau temps quasi permanent.
Y aller :
J’avais décidé de boycotter Ibéria, ses avions pourris et ses hôtesses
aussi aimables que des portes de prison, aussi suis-je parti par
Continental Airlines, avec une escale à Houston.
Côté bonnes nouvelles, un équipage sur la partie Paris-Houston de
qualité (aller et retour), et surtout, les bagages ont été enregistrés
de Paris à San José, donc pas de reconnaissance de bagages à faire à
Houston. Il y a un passage spécial et 3 contrôleur des passeports dédiés
aux passagers en transit, et à chaque fois, cela a été très rapide.
Pas de problème au contrôle des passeports à Houston, ne pas oublier de
remplir l’ESTA avant de partir.
Le 767 de Paris à Houston était pauvrement équipé en audiovisuel (ils
sont loin derrière Singapour Airlines ou Emirates), avec une nourriture
plus que moyenne. Quand au vol Houston / San José, pas la peine d’en
parler : c’est lamentable. Système audio-vidéo payant, équipage odieux,
bouffe médiocre.
23kg pour un seul bagage autorisé. Nous étions pile sur le poids à
l’aller, et bizarrement, à San José, sans avoir rien rajouté, nous
avions gagné un kilo. Surtout, il y a un seul kilo d’excédent de
toléré. Au-delà, faut payer. Nous avions eu à Paris un bagage abimé –
et fichu – au contrôle soute (personne ne s’en est vanté) ; nous avons
souhaité le ramener pour prouver notre bonne fois ; comme il pesait
trois kilos, soit il fallait payer l’excédent en poids, soit le
considérer comme un deuxième bagage – 50$.
Le Bateau :
En 2008, j’étais parti avec l’Undersea Hunter, cette fois ci, j’avais
réservé sur le Wind Dancer. Le fait est qu’il n’a pas eu à prouver ses
qualités de stabilité puisque nous avons eu mer d’huile, mais il me
parait mieux armé pour affronter la haute mer. Il accueille jusqu’à 22
passagers ; il y a trois types de cabines selon leur localisation, à
trois prix différents. Grand espace restauration/salon, beaucoup de
place sur la plateforme arrière pour le matériel photo ou vidéo ; de
nombreuses prises pour charger les batteries, en 110V prises US, mais
aussi quelques prises en 220V, prises de type français. Bonne chère,
abondante, boissons gratuites (all inclusive), mais bien sur, pas
d’alcool entre les plongées. 1 pc et un mac à disposition des clients.
Sun-deck avec chaises longues et frigo pour boissons fraiches.
Organisation :
Arrivés à l’aéroport, on passe la douane, on récupère les bagages (on
constate les dégâts sur l’un d’entre eux…), et on prend un taxi ou la
navette pour l’hôtel. Les bateaux organisent des pick-up dans deux
hôtels en général ; on a donc le choix de la facilité en prenant une
chambre dans les hôtels recommandés ou bien d'aller ailleurs, mais
attention de se présenter à l’heure pour le ramassage. J’avais choisi
l’Hôtel Alta, choisi par le bateau, un peu en dehors de San José, me
souvenant que la ville n’a aucun intérêt, et il y avait une piscine.
Au demeurant, cela a été le seul avantage de cet hôtel, car vu le prix,
j’ai regretté de ne pas avoir repris le Grano comme en 2008. Je ne le
recommande pas en tout cas. Toutefois, au retour, nous sommes sortis,
et à droite, 100m plus bas sur la route, un petit restau local très
sympa et pas cher.
Le Costa Rica a un très bon niveau de vie : pour remplacer le sac
abimé, nous avons été dans une galerie marchande, aussi belle voire
plus belle que la plupart de celles que l’ont trouve en France (et avec
des prix comparables…).
J’étais arrivé heureusement 48h avant le départ, par précaution ; nous
avons donc eu tout le temps pour racheter ce qui avait été abimé par la
compagnie… et profiter de la piscine !
Le lendemain, pick-up par le bus vers 10h, passage au second hôtel,
puis direction Puntarenas, à 90mn par la nouvelle autoroute (dont la
construction avait commencé il y a 35 ans…).
Arrivée au quai, embarquement ; moins d’une heure plus tard, le bateau
appareille pour une traversée d’environ 36h. Prévoir des médocs en cas
de mal de mer, même s‘ils en proposent à bord.
A bord, l’équipage parle anglais et espagnol. Seul le DP baragouinait
quelques mots de français, mais pas de quoi faire un briefing ! Y a eu
deux marseillais qui ont été chanceux d’avoir des français à bord !!
Au retour, nous arriverons la veille du jour du débarquement, vers 22h
à Puntarenas. Nous avons quitté le Wind Dancer le lendemain vers 8h ;
pour éviter d’arriver trop tôt à l’hôtel, nous avons accepté la
proposition du transporteur d’aller faire un tour en bateau dans une
rivière à crocodiles et oiseaux (35$). Nous n’avons pas regretté, ça
vaut le déplacement. Puis retour à San José.
Plonger
Il y a deux annexes semi-rigides (« panga ») de part et d’autre du Wind
Dancer ; le matériel gréé y restera en permanence. Le nitrox sera
mesuré par le marin et le résultat présenté au plongeur, qui ira
l’inscrire sur sa fiche de plongée. Etrier de préférence, bouteille alu
12L. Tout le matos peut être loué ; je pense qu’il y a des adaptateurs
pour les détendeurs en DIN. A ma grande surprise, à part quelques
courants occasionnels à 23°, nous avons eu une température de l’eau à
28° en moyenne. Douches chaudes, serviettes sèches, petit plateau avec
ananas et gâteaux attendent les plongeurs à la sortie.
Sur la plupart des sites, nous avons eu une houle verticale ou
horizontale quasi permanente. Sur Alcyone, qui est site immergé en
plein océan que l’on rejoint en descendant le long d’un bout, nous
avons fait une plongée avec un courant puissant. Sur Manuelita, dans la
passe entre l’ilot et Coco, nous avons observé pointes blanches, raies
aigles et marteaux avec un courant à arracher le détendeur. Mais ces
plongées ont été les exceptions.
Les plongées de nuit sont de plus en plus régulées, c'est-à-dire celles
avec les pointes blanches (sur Manuelita). Seule une plongée est
autorisée par palanquée dans la semaine. Les autres plongées de nuit
sont franchement quelconques. Nous avons fait 3 plongées diurnes par
jour ; en général, celles du matin (8h et 11h) sont plus belles que
celle de l’après midi, mais rien n’est sur, et deux des plus belles ont
été faites à 15h. Je suis étonné qu'ils ne proposent pas 4 plongées par
jour, et une première immersion avant le petit déjeuner.
Nitrox fortement recommandé (200$), sachant que vu la configuration des
sites, la profondeur moyenne est dans les 20m, donc plonger à l’air va
risquer de fortement pénaliser le plongeur. Mise à l’eau par bascule
arrière et immersion immédiate, rdv à 20m.
La mise à l'eau n'est pas simultanée, mais sur ordre du guide de la
panga quand les gens sont prêts. Le problème, c'est que ma binomette,
lors d'une bascule arrière a fait une galipette, et pour rejoindre le
récif (à l'opposé), a décidé de passer en dessous du zod en nageant
proche de la surface (au lieu de plomber d'abord). Le guide de la panga
n'a pas pu la voir et un plongeur lui est tombé dessus. Elle a eu
beaucoup de chance de ne pas avoir une grave blessure, juste le cuir
chevelu ouvert, et pas mal de sang.
Paiement en CB possible à la fin du séjour.
Et le résultat ? Eh bien les plongées ont été plus riches qu’en 2008.
Plus de marteaux, raies aigles, Galapagos et Soyeux, raies marbrées, et
même Tigre. Un groupe de 7 requins tigres semble s’être installé à Coco
depuis trois ans au détriment des Silver tip qui sont partis - ou bien
pire - et même s’il n’est pas évident à voir, il a été observé à trois
reprises, par un total de 10 plongeurs sur 21. Toutefois, moins de
pointes blanches et pas LE banc de milliers de carangues argentées.
Deux souvenirs spéciaux : sur Dirty Rock, dos au récif, planqué sur la
cleaning station, un groupe d’au moins 100 marteaux (et plus encore un
peu plus loin dans le bleu) est apparu devant nos yeux ébahis, et
c’était parti pour 25mn non stop de requins.
Et lors de la dernière plongée, juste avant le départ, après près de
55mn de plongée, dont 45mn de marteaux, nous avons eu deux requins sur
le fonds à 12m, lesquels sont restés avec nous pendant notre palier à
5m – que pour notre sécurité nous avons prolongé pendant 10mn !!! C’est
très étonnant honnêtement, vu que nous étions 8 au palier, et qu’ils ne
sont pas partis.
Vous ne me croyez pas ?? Tss tss, allez voir mon film…
J’ai discuté avec des plongeurs venus grosso modo à la même époque en
2010. Ils ont moins de marteaux, plus de pointes blanches, et du Tigre.
Comme quoi, le facteur chance reste important à Coco.
Malgré son statut, Coco reste en danger. Les rangers nous on raconté
qu’ils surprenaient quotidiennement des bateau de pêche à l’intérieur
de la zone réservée. Les moyens alloués à la protection de cette zone
sont assez faibles ; quand nous y étions, un des bateaux de
surveillance était en panne.
Le Wind Dancer changeait de mouillage en fonction de sites plongés.
Dans une des baies (dont le nom m’échappe), nous avions du réseau pour
les portables.
Un point à souligner ; une assurance plongée est obligatoire (pas celle
de la Fédé bien sur). Nous avions pris DAN Europe. Eh bien quand ma
binômette a eu un sérieux problème d’oreille, nous avons envoyé un
email afin d’avoir un avis médical, sachant qu’il n’y avait pas
d’urgence médicale ou besoin d’évacuation, mais qu’elle souffrait
beaucoup, au point d’arrêter de plonger pendant 48h malgré le
traitement qu'elle prenait. Eh bien à ce jour, nous n’avons toujours
pas reçu de réponse…
Comme – presque -toujours, j’ai ramené des images prises avec ma
caméra, J'ai mis en ligne la bande annonce de mon futur film sur mon
site www.manta-passion.com, rubrique vidéo. J’ai encore amélioré la
restitution des images puisque cette fois ci les bmppistes pourront
voir le film en qualité HD 1440*1080.
Plus :
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Les plongées, et la faune
le bateau
le voyage
Houston : pas de bagages à re-checker
Moins :
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encore cher
c'est un peu loin
Continental Airlines (sauf le vol international)
l'Hotel Alta
Conclusion :
Destination exceptionnelle pour les derniers pélagiques. Voyage hors du
commun.