Ile Cocos
Chapitre 1
Bon ben
puisque la tension est à son comble, que des fans se jettent sous les
pneus de mon vélo, que les bulleuses s’évanouissent d’envie, que
Au-Lit-Woude me fait un pont d’or pour en faire un film, voici quelques
miettes d’information sur notre voyage à Jerome et moi même à l’Ile
Coco, au large du Costa Rica.
Car oui, il n’y a qu’une seule ile, donc pas de pluriel !
Donc,
nous partîmes cheveux au vent, l’œil étincelant, le poil brillant, sur
l’"Undersea Hunter" , monture moderne des chevaliers sous-marins, sur
les traces de jyc, kid et rls (bon, pour les handicapés de la
comprenette, jyc = Cousteau, kid = le Capitaine Kidd, qui aurait
planqué un trésor là bas – au lieu de placer ses sous sur le livret A
le malheureux – et rsl = Robert Louis Stevenson, qui s’en est inspiré
pour écrire son « Ile au Trésor » - On en apprend des choses en lisant
son petit Manta Reporter humm ???).
Après 36 heures de
navigation, 12 bières, 3 ouiskies, 2 vidages d’estomac, 45 coca lights,
et 5 visionnages de « Sissi Impératrice d’Autriche : le Retour » en
version tchèque, nous arrivâmes à destination et nous précipitâmes pour
voir le spectacle fabuleux de cette île mythique : mais pas de bol,
d’abord il était 2 heures du matin, et ensuite les rafales de pluie
s’obstinaient à éteindre mon briquer Bic.
Chapitre 2
A suivre…
Signé : Petit Manta, Grand Rapporteur
«
Ca vaut pas un clou, mais y‘a au moins du marteau »
Citation inédite
de Cousteau devant les plan de sa nouvelle armoire Ikéa, à bord de
"Calypso", Ile Coco, 1956.